L'univers canon

Le divin

La mythologie grecque
Rendu canon par Saki Kanon (quelle ironie dans ce nom de famille).

L’Olympe n’est pas comme l’imaginaient les grecs anciens. Le royaume des dieux ne se trouve pas en haut de la montagne éponyme : c’est un monde parallèle. Immense, il est partout et nulle part à la fois. Dans ce monde divin, le sol est fait de nuages cotonneux, doux et moelleux ; de gigantesques statues se tiennent à la gloire des olympiens, et leur taille concurrence celle des bâtiments qui les entourent.

Les dieux ne sont pas exactement comme la mythologie les décrit. La principale différence peut être trouvée dans leur lien de parenté – ou plutôt, l’absence de ceux-ci. Les dieux dont parle la mythologie ont tous le même âge, et ne sont ni frères, ni sœurs, ni père, ni mère, ni fils, ni cousines, ni tantes, ni beaux-frères. Mais d’où viennent-ils, alors ? En réalité, personne ne le sait. Pas même eux ; ils sont incapables de le dire. Au lieu d’être une grande famille incestueuse, ils sont simplement les habitants d’un même univers, comme le sont deux voisins dans notre monde. L’autre véritable différence est que ceux décrits comme terriblement méchants ne le sont pas plus que d’autres ; cette description provient probablement d’un malentendu.

Les dieux n’ont pas d’enfants entre eux ; en revanche, ils en ont bien eu avec les mortels (oui, Zeus a bien fait toutes les choses auxquelles vous pensez). Les résultats de ces unions sont les héros qu’ont chanté les poètes grecs ; ces héros sont toujours en vie, et possèdent une parcelle du pouvoir de leur parent divin. Ce sont des « sous-dieux », et ils ont été emmené dans l’Olympe lorsqu’ils se faisaient trop vieux pour être des humains. Ils ne peuvent sortir de ce monde : seuls les dieux considérés comme tels par les grecs savent comment faire.

Pour voyager entre l’Olympe et notre monde, le meilleur moyen est de se rendre dans un ancien temple, en Grèce. Cependant, les dieux sont capables de le faire sans cela.

Pour finir, nous rappellerons que Saki est l’exception dans la conception divine : étant née de l’union de Poséidon et Aphrodite, elle est elle-même une déesse, et pas un sous-dieu.

L’infernal

L’enfer
Rendu canon par Five Garetty.

Si vous cherchez bien, il y a toujours des passages pour vous amener en enfer. Ils vous appellent, et sachez que si vous n'êtes pas préparés, vous n'en ressortirez pas vivant. Chaque passage mène au même endroit : un ponton sur lequel une barque vous attend.  En face de vous se trouve comme vous pouvez vous en douter... le Styx. Oubliez vos cours de latin sur la mythologie, ils vous seront inutiles en ces lieux où tout se mélange. Le Styx, donc, est un fleuve faisant le tour d'une montagne dessinant un cercle parfait. Si vous excellez dans la malchance, vous pourrez faire la rencontre du Léviathan qui garde les lieux et "supervise" bien d'autres monstres marins. Cet immense serpent de mer est le gardien des Enfers au même titre que Cerbère que vous trouverez un petit peu plus loin et bien d'autre pour ne citer que lui. Revenons au poisson, ce gardien est certes effrayant mais n'en est pas moins courtois ! Il parle avec un langage soutenu et demandera toujours la raison de votre présence ici, ce qui déterminera si vous restez en vie ou si vous vous battez pour votre vie. En admettant que vous ayez survécu jusque-là, votre barque se dirigera vers un nouveau ponton où elle vous déposera avant de disparaître comme le ferait un fantôme.

Ainsi vous voilà au pied cette montagne sur laquelle vous pourrez, si vous n'avez pas de chance, rencontrer d'autres gardiens mais où vous verrez un chemin, qui monte et monte à perte de vue. Sur les côtés, tout n'est que flammes et désolation. Des âmes subissent les pires sévices pour l'éternité sur ces terres de feu. Five, la première personne étant revenue des enfers n'en a vu qu'une petite partie mais apparemment le bas de cette montagne appartient aux mythologies anciennes, accordant une grande place à celles égyptienne et gréco-romaine. En remontant le chemin de pierre, vous pourrez remarquer de grands bâtiments sur le sol embrasé : il s'agit des habitations des démons et de leurs lieux de travail. Oui, il y a certes des démons incroyablement maléfiques et puissants mais il y en a aussi d'autres plus humbles qui s'occupent de l'administration car les âmes ne sont pas dirigées par magie. En continuant votre chemin pendant longtemps, il sera possible de contempler les demeures des démons majeurs qui eux, ne vous laisseront pas partir indemne. En admettant que vous soyez encore en vie malgré les différents gardiens qui viendront à votre rencontre, que vous ayez vu des âmes souffrir à perte de vue et que votre moral soit au plus bas, vous pourrez enfin arriver dans la partie cool de l'enfer : Les champs Élysée.

Les Champs Élysées sont l'endroit où tous les pactisants des démons (souvent défunts), qu'ils soient bons ou mauvais, finissent. Pour y accéder en étant vivant, il faut impérativement passer par la porte de Belphégor, gardée par ce dernier. Il est assez blasé et monocorde car il préfèrerait être à l'intérieur des Champs. La porte s'apparente à un mur de flammes noires qui purge toute personne mal intentionnée envers les enfers. Une fois franchie, la porte donne sur un plateau ou la fête ne s'arrête jamais et où il y a toujours un moyen de s'amuser car les démons même les plus influents y viennent pour passer du bon temps à regarder la misère des hommes avec leurs potes impies. Autour, on peut accéder au manoir des grand démons dans lesquels il est fort déconseillé d'entrer sans permission !  Des champs Élysées, il est possible d'apercevoir ce que l'on ne voyait pas d'en bas, c'est à dire des rivières de flammes sortant de la montagne à certains endroits, dans lesquelles on peuts apercevoir des âmes gémissantes.

En continuant votre périple, encore et toujours, vous arriverez à la chambre de Satan, qui n'est pas simplement une chambre mais bien tout le sommet de la montagne. Une fois ici, vous vous rendrez compte que cette montagne était plutôt un volcan dans lequel baignaient des âmes. Satan est une personne plutôt gentille contrairement à ce que l'on pourrait penser. Il aime les paris, rire du malheur des hommes et surtout les défis.  

Ainsi s'achève la description des Enfers. Il est vrai qu'il reste encore de nombreux points à soulever mais rares sont les personnes pouvant témoigner de ce qui se passe en ces lieux. Cependant, cette présentation forme un bon début regorgeant de mystères qui s'élucideront au fur et à mesure du temps.

Le surnaturel

Les vampires
Rendu canon par Alvy D. Carty.

Acte I : Hécate
Hécate est la déesse grecque de la nuit. C’est l’une des trois déesses de la lune ; une femme sûre d’elle, en pleine possession de ses moyens, et consciente de son pouvoir. Seulement, elle porte en elle une terrible colère contre les mortels : ceux-ci ne font pas attention à la nuit, durant laquelle ils dorment ; elle s’ennuie ainsi terriblement et en veut aux humains. Hécate a donc décidé de s’attaquer aux enfants, la nuit, pour leur voler leur sang, afin de se venger.

Une nuit, pourtant, elle rencontre un homme. Celui-ci lui demande de ne plus attaquer les enfants, mais de boire son sang à la place ; Hécate tombe amoureuse. Ils s’installent ensemble dans le village où vivait l’homme, maire du village en question. Quelques années plus tard, Hécate tombera enceinte ; afin de permettre à sa future fille une réincarnation sous forme humaine, elle vole la vie d’un enfant du village.

Empusia vient au monde ; sa peau est très pâle, ses yeux rouges comme le sang bût par sa mère, et ses canines, acérées.

Les autres dieux de l’Olympe décident d’en chasser Hécate pour toutes ses actions sur terre. ; elle est condamnée  à mourir parmi les mortels qu’elle méprisait tant.

Empusia, à cinq ans, mord une humaine, cherchant à se nourrir de sang – son père la tue par peur des conséquences. Hécate, folle de rage, cherche alors à se venger.  Sa fille est destinée à se réincarner dans la descendance de son mari ; elle ne peut donc pas tuer l’homme qu’elle aimait, l’homme qui a tué sa fille unique.

Folle de douleur, elle effectue un rituel pour offrir plus de vies à sa descendance. Invoquant une nuée de chauve-souris, Hécate laisse celles-ci la dévorer vivante ; par ce biais, elle distribue sa vie aux vampires à naître. Ceux-ci possèdent alors quatre vies : trois en l’honneur des trois déesses de la lune, et une en l’honneur de la fille unique d’Hécate, Empiesa. Les vampires avaient alors une très longue espérance de vie ; mais l’Olympe, blessée par les actions de la déesse déchue, tentèrent de réduire la vie des vampires au fil du temps. De nos jours, les vampires peuvent vivre environ 120 ans.

Acte II : Empiesa
Au Moyen-Âge, des siècles plus tard, Empiesa renaît enfin sous le nom de Victoria, désormais une simple humaine. Vivant alors en Transylvanie, elle se marie rapidement et a beaucoup d’enfants avec son mari. Dès sa jeunesse, pourtant, les quelques souvenirs de sa vie précédente reviennent doucement, sous la forme de rêves et de sensations de déjà-vu.

Empiesa nomme sa première fille Oda. A chaque nouvel enfant à qui elle donnait la vie, elle inspectait la couleur de leur peau et de leurs yeux, ainsi que la taille de leurs canines. Seule une minorité avait les attributs des vampires.

Lorsqu’ils étaient en âge de se marier, Empiesa racontait l’histoire de sa mère à ses enfants aux yeux rouges, afin qu’ils connaissent leur héritage. N’était plus qu’une humaine, elle mourra pourtant à trente ans, contrairement à ses enfants vampires qui, eux, vécurent parfois trois siècles en se cachant.

Des histoires de vampires commencèrent à circuler ; mais ce mot n’existait pas encore, à cette époque. Les descendants d’Hécate se faisaient appeler les Empiesa.

Acte III : à présent
Comme vous l’avez compris, les vampires ne sont pas des morts-vivants. Ils sont très peu nombreux, mais ils marchent bien parmi nous ; ne pouvant pas transformer un être humain en vampire, ils doivent bien avoir des enfants pour augmenter leur population.

Si un vampire naît de deux parents humains, c’est que ce vampire s’est réincarné. Cela n’arrive que lorsque l’un des parents est un des descendants d’Empiesa. Inversement, deux vampires réincarnés enfanteront toujours un vampire ; la probabilité d’enfanter un humain augmentant si les vampires ne sont pas des réincarnations. Si un vampire a un enfant avec un humain, la probabilité que ce soit un vampire est extrêmement faible : moins d’un sur cinq.

Aujourd’hui, Alvy D. Carty dirige l’armée des vampires. Ils doivent tous répondre de ses ordres ; aucun autre chef n’a été proclamé, même sous les ordres d’Alvy. Afin de communiquer avec eux, elle leur envoie des lettres, beaucoup appréciant ce moyen par leurs souvenirs d’anciennes vies antérieures aux nouvelles technologies.

Les caractéristiques d’un vampire
Les vampires naissent avec une peau très claire et des canines plus pointues que la moyenne. Lorsque leurs pouvoirs s’activent, leurs yeux peuvent devenir rouge – il est alors très aisé de les reconnaitre. Ils peuvent naître partout dans le monde, mais s’ils se réincarnent, ce sera toujours dans la lignée, maintenant très lointaine, d’Empiesa.

Les vampires n’ont pas tous les mêmes capacités ; mais ils peuvent tous se transformer en chauve-souris. C’est leur pouvoir commun. De plus, ils possèdent un sixième sens leur permettant de ressentir la présence d’un vampire dans leur environnement, et de le détecter sans difficulté. Bien qu’ils ne vivent pas en communauté, les vampires sont assez soudés, et s’aideront les uns les autres s’ils en ont besoin.

Le SF

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