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Intrigue #2

Event de Noël

Tout allait bien à Hatfield. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’un nouvel Eveillé se manifeste, et chamboule tout. Sans crier gare, les adultes se sont mis à agir comme des enfants, refusant de travailler, se déguisant, jouant dans la rue, fuyant les épinards.
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Tel un crocodile à New York

Algor Divola
Algor Divola
Messages : 10
Dollars : 8187
Date d'inscription : 05/01/2017
Groupe : Grey
Jeu 5 Jan - 12:00
MArude DAmena Ossan

"On doit manger quand on peut, non ?"



NOM Prénom: Algor « Al » Divola
Titre:Shades
Groupe:« Grey »
Âge: ça dépend du point de vue
Orientation sexuelle: mystérieuse
Sexe: …complexe ? Homme x)
Quartier: les égouts
Origines et nationalité: américain, avec une ascendance vaguement italienne.
Personnage Hasegawa Taizo « Madao » de Gintama

Histoire réelle
1993, Hatfield, Etats-Unis. Monsieur Divola et sa femme sont sur le point d’avoir un enfant. Très pauvres, ils vivent dans les parties les plus défavorisées de la ville, ou, plus précisément, sous la ville : afin de se tenir au chaud et à l’abri des éléments, un petit groupe de sans-abris a formé une communauté souterraine. Monsieur Divola est le fils d’italiens expatriés, ayant fui la colère de leurs parents, aucune des deux familles n’acceptant leur amour. Leur pauvreté transmise à leur fils, il a rencontré sa femme dans la misère, et a goûté avec elle à la passione transmise de ses parents. Du coup, ça change rien à ce que je disais au début du paragraphe : ils sont sur le point d’avoir un enfant. Et il suffisait de parents illettrés et d’une élection présidentielle relayée par les médias pour que ça arrive ; monsieur Divola entendit à la télé, alors qu’il marchait dans la rue, que le vice-président Al Gore avait été élu aux côtés de Bill Clinton. « Quel beau prénom », pensa-t-il, et voilà que son fils s’appelait Algor.

L’enfant fut élevé dans un cadre d’amour, où il comprit l’importance d’une famille, et que celle-ci ne s’arrêtait pas aux liens de sang, mais à toute personne assez proche pour être considérée comme telle. Bon, oui, il a aussi été élevé dans les égouts, donc ce n’était pas le meilleur environnement possible, mais au moins, s’il a survécu, c’est qu’il était robuste, le p’tit. C’est bien connu que pour être résistant aux maladies, il faut y faire face pendant son enfance, et il est devenu bien résistant, ça oui.

Al, comme on l’appelait plus généralement, apportait de la bonne humeur dans cette communauté d’adultes, et personne ne voulait le voir grandir, faire face aux difficultés de la vie. Alors, on lui racontait des histoires, on lui laissait croire toutes sortes de choses sur les égouts et sur la ville. Comme il aimait partir explorer les égouts, et pouvait disparaitre pendant de longues périodes, on lui dit que des déchets toxiques étaient rejetés dans les égouts et que quiconque tombait dedans se transformerait en monstre ; s’il allait dans ces parties des tunnels, il risquerait de croiser une créature terrifiante, ou pire, de se transformer lui aussi en horreur cauchemardesque. Mais ça ne fit pas peur à l’enfant : lui décida de devenir plus agile et d’apprendre à se battre, pour éviter de tomber et de se transformer en monstre, ou afin de les battre s’il en croisait.

Un jour, Al ne revint pas d’une de ses balades. Inquiets, ses parents partirent à sa recherche, et ce qui devait arriver arriva. Peu agiles, peu expérimentés à se déplacer dans les égouts, ils finirent par tomber d’une passerelle, droit dans la rivière infâme qui traverse ces lieux. Le danger, bien sûr, n’était pas dans le contenu de ces eaux – enfin, pas vraiment – mais jamais les Divola n’avaient appris à nager. Entrainé par le courant, ils finirent par se noyer. Le temps qu’Al revienne à la communauté, tout le monde connaissait la nouvelle ; l’enfant avait à peine 8 ans.

Perdu, seul, orphelin de ses parents biologiques, mais riche encore d’une famille spirituelle, il ne fut pas abandonné. Je le pris sous ma tutelle : il m’appelait toujours Papy Mu. En réalité, je m’appelle John Muckley ; j’ai été professeur d’université, mais suite à une disgrâce infondée, j’ai été renvoyé sans jamais pouvoir trouver d’emploi. Alors que j’avais perdu toute raison de vivre, de réfléchir, cet enfant m’avais ramené à la réalité. Me reprenant en main, je lui appris à lire et écrire, à compter, à parler plus convenablement, les manières, bref, le minimum dont il aurait besoin pour réussir en société. J’espérais que mon enseignement l’éveillerait à la réalité, et qu’il ne croirait plus aux monstres, mais les autres membres de la communauté continuaient à lui raconter des histoires quand j’avais le dos tourné. Al s’enfermait dans ses rêves, persuadé que ses parents n’étaient pas morts, mais transformés en monstres, et qu’il pourrait les retrouver et les retransformer en humains. A chaque moment de liberté, il courait dans les égouts pour enfin trouver les monstres qu’il avait toujours cherché. Il avait alors 12 ans.

Le jour le plus triste de ma vie arriva bientôt. Lorsqu’un on vit dans les égouts, le risque d’attraper le choléra est grand ; et il fallait bien qu’un jour, nous l’attrapions. Mais Al était résistant aux maladies, il avait vécu toute sa vie sous le sol ; et alors que nous tombions tous malade, lui n’en ressentait aucun effet. Je lui demandais d’aller chercher de l’aide, un médecin, n’importe qui, et Al partit en courant. Il savait où il allait et où il se trouvait dans la ville simplement en regardant les tunnels qu’il traversait : en courant sous le sol, il serait bien plus rapide que n’importe qui en voiture. Mais la peur devait l’assaillir, ce jour-là ; un sentiment d’urgence, de nécessité de nous sauver.

Al trébucha. Tomba dans l’eau. Lui non plus ne savait pas nager.




Chuunibyou
« And we started drowning… »

Papy Mu m’avais dit d’aller chercher de l’aide aussi vite que possible : tout le monde était tombé malade. Je savais exactement où trouver un hôpital, heureusement ! Après tout, je n’avais pas seulement visité les souterrains ; parfois, il m’arrivait de sortir voir la ville au-dessus. Je connaissais les tunnels sur le bout des doigts, et je pouvais à peu près repérer où ils menaient à la surface.

Je courais donc vers les docteurs les plus proches. Le chemin le plus rapide me faisait passer par la zone des monstres. Je m’y rendais souvent pour trouver les monstres, pour enfin les voir, mais aujourd’hui je n’y pensais pas : ils ne m’avaient pas attaqué dans les dernières années, ils ne devraient pas le faire maintenant !

Mes pensées alors concentrées sur ma destination, j’étais moins attentif à mon environnement. Les monstres étaient là. Cette fois, ils m’avaient vu, ils m’avaient trouvé, mais je ne les remarquais pas. Jusqu’à ce qu’une ombre passe dans un tunnel, accompagnée d’un horrible son – je n’avais jamais rien entendu de tel. Je tournais la tête, plus surpris qu’effrayé… mais c’était probablement ce que les monstres voulaient. Ne regardant plus où j’allais, je tombais de la passerelle, droit dans l’eau. L’eau des monstres. L’eau contaminée.

La douleur fut atroce.

Je me débattais pour rester à la surface, mais le liquide était épais, lourd, collant. J’étais inexorablement entrainé vers le fond, à l’endroit même où mes parents avaient coulé quatre ans auparavant, je le savais, je le sentais. Je sentais les monstres autour de moi, ils tournaient dans les tunnels, dans les murs, dans les tuyaux, sous mes pieds, partout. Le pire… le pire était que je sentais que je devenais un monstre aussi.

Je m’enfonçais plus loin dans la substance, jusqu’à ne plus voir la lumière, jusqu’à ne plus pouvoir respirer, jusqu’à perdre connaissance.

« …and come back for the hope that you’ve stolen. »



« The innocence yours to consume… »

Une main se pose sur le rebord, émergeant du torrent putride des souterrains. Sortir. Une parodie de corps s’extirpe de son tombeau aquatique et envahit l’air chargé de l’odeur des rejets humains. Faim. Le corps semble comme fondu ; aucun visage n’est perceptible. Mais sa façon de se mouvoir exprime tout ce qui se passe dans son esprit limité. La colère, l’incompréhension. Cette chose dégage une aura malsaine de danger. Manger. La créature se déplace. Difficilement. Elle n’a pas l’habitude de son propre corps. Elle n’existait pas auparavant. Pas à pas, elle avance dans des tunnels qu’elle connait, d’instinct, mais aussi comme guidée par des souvenirs enfouis loin dans son inconscient. Survivre. Avec un contrôle approximatif, l’horreur travers les tunnels. Elle sait ce qu’elle cherche, et elle sait où le trouver. Elle peut le sentir. L’homme ne se doute de rien. Il est penché sur des tuyaux. Il ne voit rien arriver. Tuer. Un grognement guttural jaillit de la chose. L’homme se retourne, tétanisé par la peur. Il n’a aucune chance ; il est déjà mort. Il n’a pu lancer qu’un hurlement avant que la créature ne commence à le consumer. Son collègue arriva à l’appel de la victime. Attraper. L’homme était loin de la créature, assez loin pour qu’il puisse s’enfuir sans risquer de se faire rattraper. Mais la créature n’eut pas besoin d’aller jusqu’à lui. L’homme rejoignit son camarade dans la mort, et dans la masse fondue parodiant la beauté du corps humain. Les cadavres se mélangèrent à leur bourreau, et l’horreur resta prostrée. Dormir. Lentement, elle s’éloigna du lieu du massacre où ne restaient que quelques taches de sang, s’enfonçant plus loin dans les souterrains, là où les humains n’allaient jamais. Elle fondit dans un coin, plus qu’une boule de chair immonde. A l’intérieur, sous la peau à couleur maladive, des formes se mouvaient. Changer. Plus rien ne bougeait. Le silence se fit dans les égouts.

Un monstre était né.

« …product of what I’ve become. »



« Real problems… »

Je me réveille dans les égouts. Quelques secondes de perdition puis je reconnais l’endroit ; aucun souvenir de comment je suis arrivé ici, pourtant. En fait, je n’ai pas vraiment de souvenirs… du tout. Je tente de me lever ; le monde tourne autour de moi, je n’arrive pas à tenir sur mes jambes. Je baisse les yeux et constate deux choses.
De un, je suis nu.
De deux, je ne reconnais pas mon corps.

Mes jambes sont plus longues que dans mes souvenirs, moins maigres aussi ; mon sexe ne ressemble pas à celui d’un enfant de 12 ans ; je ne vois pas mes côtes pointer à travers mon torse. Je reste choqué un instant face à cette vision, puis me mains s’approchent, lentement, de mon visage. Je ne les reconnais pas non plus ; elles sont plus larges, plus solides. Je les pose doucement sur mon faciès. Lui non plus, je ne le reconnais pas. Rien ne me ressemble, et, plus grave encore : je suis chauve. Je n’ai pas un seul poil sur tout mon corps.

Je m’avance maladroitement, empli d’incompréhension, en direction du campement de la communauté : Papy Mu pourra m’aider, lui sait les choses, lui me dira quoi faire. Mais les égouts que je traverse ne sont pas ceux que je connais. Je connais la route, je trouve mon chemin, mais un sentiment étrange m’emplit. Comme s’il y avait quelque chose de différent, et que je ne pouvais pas cerner exactement quoi.

Mais il n’y a personne au campement ; à vrai dire, il n’y a plus de campement non plus. Tout est vide. Que se passe-t-il… ? J’ai l’impression d’avoir un trou noir dans ma tête, comme si j’avais oublié ce qui s’était passé ces derniers jours. Je ne sais pas où ma famille est passée. Je ne sais pas où Papy Mu est parti… En fouillant un peu les égouts, je trouve un gros bout de tissu dans lequel je m’enroule afin de couvrir ma nudité – enfin, la nudité de ce corps dans lequel je me suis retrouvé.

Je décide de sortir des égouts afin de chercher ma famille. Et alors, je comprends tout.

La ville n’a plus rien à voir : je ne reconnais rien. Je sais d’où venait ce sentiment de malaise dans les tunnels. Le temps a passé sans que je le sache. J’ai raté des années. Tout a changé.

Sans savoir combien de temps j’ai perdu, je ne peux rien faire. Je suis un étranger – mais au fond, je l’étais déjà depuis ma naissance. Je parcours les rues à la recherche d’indices ; on dirait que le Deep Grunge est toujours un repère de malfrats. Certaines choses ne changent jamais, je suppose… Un journal flotte doucement au rythme du vent. Je passe quelques minutes à tenter de l’attraper, encore mal à l’aise dans mon corps, et j’y lis la date du jour : septembre 2009. 2009… quatre ans sont donc passés depuis… depuis quoi ? Je ne sais même pas ce qui m’est arrivé.

Mais Papy Mu, lui, doit savoir. Il avait toutes les réponses, il savait tout : il saurait comment m’aider. Mais je ne savais pas où le trouver, lui… Quelques adultes discutent dans un coin. Je m’approche d’eux, prêt à tout pour retrouver l’homme qui m’a tout appris. « Hey, est-ce que… » Je m’arrête immédiatement. Ma voix me surprend : elle est plus grave que je ne la connaissais. C’est une voix d’adulte.

« Qu’est-ce que tu veux, le vioc ? » Vioc ? Je ressemble à un vieux, moi ? C’est peut-être les cheveux… enfin, leur absence. « Il y avait des gens dans les égouts, il y a quelques années. Vous savez où ils sont, maintenant ? » Les adultes, d’une vingtaine d’années environ, me regardent de travers. Celui qui m’a adressé la parole en premier reprend : « T’as cru quoi ? Qu’on est une agence de tourisme ? Dégage ou je te défonce ! » Il est sérieux ? Les gens me parlaient pas comme ça, avant. « Je veux juste une informa… »

Plus un mot ne sort de ma bouche. J’ai le souffle coupé ; ce gars vient juste de me mettre un violent coup dans le ventre. « Et bah alors ? Tu sais pas prendre un coup, l’ancêtre ? » La colère s’empare de moi. Je n’ai plus qu’une seule envie : le tabasser. Mais je ne me suis jamais battu auparavant… Venger. Une voix résonne dans ma tête. Une voix grave, profonde, animale. Une voix monstrueuse. Je relève la tête en reprenant ma respiration. Je peux sentir mes muscles rouler et se durcir – je ne me savais pas aussi fort que ça…

« Tu devrais réfléchir avant de t’attaquer à tes supérieurs… sur la chaîne alimentaire. »

Je me jette sur lui à une vitesse phénoménale et lui assène un coup d’une violence extrême. Son visage s’enfonce dans sa tête l’espace d’un instant ; la seconde suivante, il est écrasé contre un mur, du sang coulant de son nez et de sa bouche. Ses quelques amis poussent des cris et partent en courant, terrifié par la scène qu’ils viennent de voir. Ma victime rouvre les yeux, déjà gonflés, tant bien que mal. « Che… che te dchirais tchout che que tchu feux chavoir ! » La terreur se lit dans tout son corps. Je sais qu’il a mal, et je sais qu’il a ce que je recherche. Apprendre. La voix dans ma tête guide mes actions. Je n’ai pas peur de lui obéir ; un instinct morbide s’empare de moi tandis que je m’approche de l’adulte terrifié. Ma main s’approche de son visage. La voix sait ce qu’il me reste à faire.

Prendre.

J’enfonce deux doigts dans son nez, et je les sens s’allonger et remonter jusqu’à son cerveau. Ses yeux se révulsent, il hurle de douleur, de peur, d’incompréhension. Ce n’est plus le cri d’un homme : c’est le cri d’une proie dévorée par son prédateur. Je sens mon corps changer, l’intérieur de mon bras évoluer pour connecter mon cerveau à celui de ma victime. Du sang coule de ses oreilles et de ses yeux ; ils semblent sur le point de jaillir de leurs orbites.

D’un coup, je sais que j’ai réussi. Que j’ai fait ce que la voix me demandait. Je ressens ce que ressent ma victime ; je sais qu’il a mal, je sens son corps comme s’il s’agissait du mien. Soudain, des images m’apparaissent. Un paquet de cigarette. Un sourire avec une dent en or. La porte d’un appartement. Les cheveux d’une femme. Des armes dans le coffre d’une voiture. Ce sont ses souvenirs qui inondent mon cerveau. J’entends des voix, je découvre des lieux que je n’avais jamais vus, mais tout est confus. J’ai du mal à contrôler cette vague d’information. Je me concentre sur la question que je lui ai posée : le visage de Papy Mu se grave dans mon esprit. Immédiatement, ses souvenirs s’orientent vers ma question. Je vois des policiers faire sortir ma famille des égouts. Il y a des médecins, aussi ; les miens sont malades. Son souvenir s’efface, remplacé par un autre : ma famille est bien moins nombreuse. Ils sont entassés dans un vieux bâtiment. C’est un squat. L’adresse apparait dans mon esprit. J’ai obtenu tout ce que je voulais.

Mon cerveau se déconnecte du sien ; il a arrêté de hurler. La douleur devait être telle qu’il a dû s’évanouir. Mes doigts s’extirpent de son nez, ils sont pleins de sang et de cerveau, c’est vraiment crade. Je regarde à nouveau le visage de l’adulte qui a osé me frapper, et j’ai une certitude : il est mort. La seule chose qui le maintenait en vie était le lien à mon cerveau. La séparation a été trop violente et tout son corps a lâché. Je viens de tuer un homme pour la première fois.

« …I’m only human after all. »



« If I told you what I was, would you turn your back on me? »

Sans plus attendre, je me dirige vers Papy Mu. Je suis sûr qu’il est encore là-bas : il ne peut être nulle part ailleurs, c’est certain, ce que m’a raconté ma victime me l’affirme. Je le sens. Je me souviens alors de ma main pleine de sang. Je la porte à mon visage pour l’observer – mais elle est parfaitement propre. Pas une goutte rouge, pas un morceau de cerveau. Tout a disparu. Et j’ai l’étrange sentiment que la voix dans ma tête n’est pas étrangère à ce phénomène.

Je suis enfin arrivé à l’adresse que j’ai obtenue. Je reconnais la rue, je reconnais la porte, comme si j’étais déjà venu là auparavant. Pourtant, je ne suis jamais allé dans cette partie de la ville. Ce sont les souvenirs de ma victime qui resurgissent. Je sens que la porte ne serait pas fermée : je teste la poignée et le battant s’ouvre sans résistance. Un léger grincement se fait entendre. Toutes les personnes entassées à l’intérieur se retournent vers moi. Certains sont des inconnus, mais je reconnais la plupart : c’est ma famille. Au centre, un vieil homme est assis.

« Papy Mu ! »

Ma voix résonne, grave, rauque. La voix d’un vieil homme. Je me souviens soudain de ma condition, de mon apparence, de mon accoutrement, du temps qui est passé.

« Qui êtes-vous pour m’appeler ainsi ? »

Au point où j’en suis, je n’ai plus le choix. Je dois tenter le tout pour le tout.

« Je suis… tombé dans l’eau. »

Les souvenirs remplissent mon esprit. Je me souviens de la maladie. Je me souviens des monstres. Je me souviens de la douleur en tombant dans les égouts. Tout s’explique, désormais : quatre ans à me transformer pour devenir ce que je suis aujourd’hui. Je suis un monstre. Pour la première fois depuis mon réveil, je ressens la douleur d’avoir perdu ceux que j’aimais. Ma famille ne me reconnaitra jamais… mes yeux se remplissent de larmes, j’ai du mal à respirer. Je serais seul à jamais. Merde, j’ai tué un homme pour ça ! J’ai tué quelqu’un ! Je suis vraiment un monstre… je suis vraiment…

« Mon Dieu… Al… c’est toi… ? Que t’est-il arrivé… ? »

Je relève la tête. Papy mu est en train de s’approcher de moi. Il m’a reconnu malgré l’horreur que je suis devenu ? Comment est-ce possible ?

« Je… je… » Les mots se coincent dans ma gorge.
« Cela fait quatre ans… l’eau était vraiment infectée, alors ? Je n’aurais jamais imaginé… bon sang, Algor, entre et explique-moi tout. »

Je fais comme il me l’a demandé. Je m’installe avec Papy Mu au milieu de ces gens mi-apeurés mi-curieux, qui se demandent réellement s’il s’agit de moi, et si les eaux des égouts étaient vraiment si dangereuses. Je raconte tout à mon grand-père adoptif, tout ce que j’ai fait, tout ce qui s’est passé, tout ce dont je me souviens. Il semble réfléchir un moment, puis décide que je dis la vérité. Il a l’air d’avoir compris tout ce qui se passait. Il m’offre des vêtements et m’invite à nouveau comme un membre de la famille : j’ai toujours ma place parmi les miens.

« I’ve turned into a monster. »



« The world will remember the name… »

Leur vie s’améliore après mon arrivée. Plus personne n’ose les attaquer, je les protège : au fil du temps, mes capacités s’améliore, j’apprends à me battre, à contrôler ce nouveau corps qui m’était étranger. En quelque mois, je suis parfaitement à l’aise dans cette enveloppe. Je sais comment utiliser mes pouvoirs. Cela fait longtemps que je n’ai plus entendu la voix. Que je n’ai plus entendu le monstre.

Après un an, je suis devenu plus proche d’un homme. Mes poils ont poussé : j’ai des cheveux, j’ai une petite barbiche. Je marche comme un homme, je parle comme un homme. Mais je ne me distance pas de ce que je suis devenu : si je marche comme un homme, je me déplace comme un monstre. Mon corps s’allonge et se modifie pour traverser plus rapidement certains espaces. Certaines actions de tous les jours, je les fais autrement que les hommes le font. J’ai accepté ce que j’étais.

Mais j’ai remarqué que certaines parties de moi mettent ma famille mal à l’aise, notamment mon regard. Je ne veux pas les gêner, ils sont importants pour moi : je me mets à porter des lunettes de soleil pour cacher mes yeux. Mais rapidement, je me rends compte que mes vêtements sont une barrière à l’utilisation de mes capacités. C’est à cette époque que j’apprends à mimer des vêtements avec mon corps ; je suis mes propres vêtements, même mes lunettes.

Ma famille se fait connaitre à travers moi dans le Deep Grunge : personne n’ose s’opposer à nous, tous ont peur de ma colère. Trois années de cette vie et le mot de passe qu’une être terrible protège un groupe d’individus, un être supérieurs aux hommes. Puis un jour, quelqu’un me trouve. Une personne que je n’aurai jamais pensé rencontrer. Il se présente comme un scientifique, son laboratoire correspond à l’emplacement de la zone des monstres. Je lui pose quelques questions, et je comprends : c’est sa firme qui m’a transformé en ce que je suis désormais. C’est sa firme qui a provoqué la mort de mes parents.

En une seconde, ma main est sur son visage. Mes doigts s’enfoncent dans son nez. Jusqu’à son cerveau.

« …of monsters determined to take more lives. »



« The mission is clear… »

J’arrive devant le laboratoire. Blix Consolidated. Je sens la rage bouillir en moi : les personnes à l’intérieur de ce bâtiment m’ont transformé en une créature monstrueuse. Infiltrer. Cela faisait bien longtemps que l’instinct ne m’avait pas chuchoté son savoir à l’oreille. Je l’accueille comme un ami, comme quelqu’un ne me voulant que du bien. Cet instinct a raison : je ne peux tout détruire immédiatement. Il me faut des réponses. Et Kyle Mercer va m’aider à entrer. Kyle, le scientifique qui est venu me trouver dans le Deep Grunge.

Sa mémoire me guide dans les couloirs. Personne ne semble vouloir m’arrêter ; j’affiche un costume ou une blouse selon les zones que je traverse, modifiant mon accoutrement comme mon expression. Il y a des codes d’accès, mais Kyle les connait. Je traverse le bâtiment aussi certainement que si j’y avais passé des années. Je sais où sont les caméras, je tourne la tête à chaque fois que je passe devant l’une d’elle. J’ai retiré mes empreintes digitales, je suis indétectable. Personne ne saura que j’ai été ici.

« …against all odds, infiltrate. »



« Monster, how should I feel ? »

J’arrive jusqu’à mon objectif. Le bureau du directeur, au dernier étage. J’ouvre la porte, j’entre. Il est seul. Je referme la porte derrière moi.
« Je peux vous aider ? »
« Je n’en doute pas, monsieur. A vrai dire, je pense que je pourrais vous aider aussi. »
« Qu’est-ce que vous… »

Mon corps commence à changer. Je deviens plus grand, plus large. Ma figure change : je me rapproche du monstre plus que je ne suis un homme.

« C’est… c’est vous… »
« C’est moi. Vous voulez m’étudier ? Je suis là. Et vous… vous êtes au premier rang. »
« Je… non… attendez… »
« Vous voulez savoir comment je suis devenu ainsi ? C’est votre faute. Je suis devenu un monstre, à cause de vous. Alors, dites-moi, monsieur le directeur. Pourquoi ? Pourquoi ? Comment avez-vous osé rejeter vos produits dans les égouts ? »
« Je… je ne voulais pas… »
« Mmh… bien sûr. Vous ne vouliez pas. Vous n’avez aucune raison. Mes parents sont morts pour votre argent. J’ai perdu mon enfance pour votre entreprise. Je ne vous avais rien demandé. Je vais… me… »
« Venger. »

Le corps d’Al se met à vibrer. Cela fait plus d’un an qu’il accumule de la matière, à chaque repas, à chaque combat contre un ennemi de sa famille. Le directeur est terrifié ; il s’effondre sans savoir quoi faire. Tuer. La rage envahit le monstre. L’espace d’un instant, il se recroqueville ; puis la matière explose et traverse tout le bâtiment. Des tentacules de chair parcourent chaque pièce et transpercent chaque personne ne trouvant sur leur chemin. Les murs se couvrent du sang de chacune de ses victimes, coupables ou innocentes.

Tel un crocodile à New York Giphy
J’ai pas trouvé mieux, mais vous avez l’idée.

Dévorer Le monstre comme à s’épuiser. Le bâtiment est très grand, il a besoin de beaucoup de matière. Mais il évolue vite : il comprend que chacune de ses victimes peut lui permettre d’en faire d’autres. Les corps disparaissent, absorbés par les tentacules ; celles-ci se font plus vigoureuses, plus longues ; elles continuent leur chemin dans les couloirs. En quelques secondes, la mort a envahi le laboratoire. Torturer. Un seul être humain est encore en vie dans le bâtiment. L’humain, terrifié, est écroulé dans son bureau, face à la monstrueuse masse de chair lui faisant face. Les tentacules se rétractent, disparaissent dans le corps parodique. L’horreur vivante s’approche de sa victime. L’homme ne peut prononcer la moindre parole. Mais le monstre, lui, a appris à s’exprimer.

« Toi… souffrir. »

Et les hurlements d’un homme coupable résonnent dans la ville.

« Their nightmares were his dreams. »



Je me suis « réveillé » peu après avoir tué le directeur. Nu dans son bureau. Je me relève et fait pousser des vêtements autour de mon corps. Cette fois, j’ai pu voir tout ce que j’ai fait. Mon esprit était flouté, mais je l’ai compris : ce monstre, cette voix, ce n’est pas quelque chose en moi. Je suis le monstre.

Je quitte le laboratoire, prêt à retourner jusqu’à ma famille. Mais je suis attendu à la sortie. Une limousine est garée devant Blix Consolidated ; un homme en costume et lunettes de soleil se tient devant, et m’observe sortir du bâtiment maintenant silencieux. Je m’approche de lui, sentant qu’il a à me parler. Je m’arrête à quelques pas de lui. Nos visages sont impassibles, nos regards sont cachés derrière nos lunettes. Le temps s’allonge ; le silence n’est pas brisé. D’un coup, sans crier gare, il ouvre la portière arrière de la voiture sans me quitter des yeux.

« Mon Parrain aimerait vous rencontrer. »


Pouvoir
Mon pouvoir est assez complexe, car en réalité, je n’en connais pas toutes les capacités. Je suis un monstre, une créature terrifiante se cachant sous couvert de l’apparence d’un homme ; je suis l’animal ultime. Pour faire simple, je contrôle totalement mon corps, je peux faire absolument tout ce que je veux avec : rendre mes os plus ou moins durs, changer la forme de ma silhouette, me faire pousser de nouveaux membres… je suis même pas limité à l’apparence des humains ! Comme je l’ai dit, je ne connais pas toutes mes capacités, et je peux donc évoluer à tout moment et me découvrir de nouveaux pouvoirs.
Je vais donc exposer mes principales techniques afin que vous compreniez mieux quelles sont mes capacités.

Immortals

Tout d’abord, j’aimerais souligner que je suis immortel. Enfin, immortel… disons qu’il n’existe pas de mort naturelle, pour moi. Un peu comme Wolverine, ou plutôt Deadpool : mes cellules se régénèrent beaucoup mieux que celles d’un humain normal, ce qui fait que je ne vieillis pas, que je ne tombe pas malade, que je n’ai pas ce fichu bouton sur le front. Mais ça veut aussi dire que je ne peux pas me bourrer la gueule (donc boire autant d’alcool que je veux), que je ne peux pas avoir les poumons noircis (et donc fumer autant que je veux), que je ne peux pas avoir des mauvaises connections neuronales (et donc me droguer autant que je veux). Mais vu que les substances illicites n’ont pas vraiment l’effet recherché par la majorité de la population sur moi, et bien… vous voyez où je veux en venir. Cela perd vite son attrait.
Mais cette régénération cellulaire ne s’arrête pas là. Si je me blesse, ça se répare de suite ; si vous me coupez un bras, le bras repousse (sauf si le raccroche à mon corps immédiatement). La question est alors de savoir ce qui se passe si ma tête est coupée. Et bien honnêtement, elle ne l’a jamais été alors la question est réglée.
Pour me tuer, il faut donc le faire d’un coup.

Don’t Stop Me Now

Je n’ai pas le temps de m’arrêter au premier obstacle. J’ai donc appris à modifier mon corps en fonction de l’environnement de façon à me déplacer le plus vite possible, et maintenant, ça se fait de façon passive. Il me suffit de vouloir atteindre un endroit pour mon corps m’y emmène : je m’allonge pour couvrir de longues distances ou grimper des espaces surélevés, ou bien je réduis ma taille pour traverser des espaces exiguës. Car oui, je peux parfaitement briser tous mes os et les reformer à la sortie d’un conduit d’évacuation. Je peux donc aisément entrer chez vous par les toilettes. Pareillement, je peux traverser toutes formes de grilles ou d’obstacles troués : si une partie de mon corps peut passer, tout peut passer. Un peu comme le fait Davy Jones.

Tel un crocodile à New York Giphy
Délicieux.

Mais ce ne serait pas drôle si l’adaptation de mon corps à tout type d’environnement s’arrêtait là, si ? Non, bien sûr que non. Pour faire simple, me faire tirer dessus ou couper en deux par une épée est plus ou moins considéré par mon corps comme quelque chose m’empêchant de me déplacer, en d’autres termes : un trou se formera pour laisser passer l’épée ou la balle. Ça ne marchera pas à tous les coups, mais ça m’évite déjà pas mal de blessures.

Jump !

Bien que je sois une créature des ténèbres, me déplaçant plus volontiers dans les souterrains qu’à l’air libre, il me faut bien quelques techniques pour me déplacer une fois en ville. Pour ce faire, je peux sauter. Sauter très[i] haut. Pour faire simple, mes jambes deviennent super musclées et agissent un peu comme des ressorts, me propulsant à la hauteur que je choisis. Cela inclut aussi que je ne me fais pas mal en atterrissant si je tombe d’une hauteur conséquente. Enfin, au pire, si je me fais mal, ce n’est pas si grave.

Weapon of Choice

Bon, je ne vais pas toujours me battre à mains nues – enfin, façon de parler. Car je peux modifier mon corps afin de me transformer en arme vivante absolument surpuissante.
Ma technique de base est de me doter de griffes. Je fais généralement grossir mes mains en même temps afin d’avoir de plus gros appendices. Mes griffes, d’ailleurs, sont faites d’os, ceux de mes doigts, que j’allonge et aiguise. D’ailleurs, vous savez ce dont le corps humain est plein ? De carbone. Vous savez ce qui est fait de carbone, aussi ? Le diamant. Vous voyiez où je veux en venir ?

Tel un crocodile à New York Giphy

Pour avoir un peu de style, je peux aussi faire sortir une épée d’os depuis n’importe quelle partie de mon corps. Généralement, la tirer hors de ma main gauche à l’aide de ma main droite rend terriblement bien. Evidemment, cela implique alors que je m’arrache une bonne partie d’os, mais bon, il faut bien avoir l’air stylé dans la vie.

Armour

Bien que je sois plus quelqu’un de mobile aimant esquiver et me déplacer à toute vitesse, il faut bien, parfois, prendre des attaques frontales puissantes. Dans ces cas-là, j’ai aussi une technique. Je peux créer un exosquelette autour de mon corps, formé d’os ultra-résistant.

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[i]Cette série était quand même géniale, il faut se l’avouer.


J’ai aussi appris à créer un bouclier sur n’importe lequel de mes bras, pratique pour me protéger d’une attaque avec une barrière plus épaisse. Par extension, je peux aussi faire jaillir de véritables murs hors de mon corps afin de protéger une certaine zone, et notamment, de protéger des personnes.

Door To Door Cannibal

Je peux manger des choses. Oui, dit comme ça, ce pouvoir semble pourri, mais laissez-moi finir : tout ce que je mange, je le stocke en moi. Je gagne de la masse à chaque repas, pourtant, je ne grossis pas : j’ai simplement plus de matière en moi, ce qui me permet de faire plus de choses stylées. Et ne me demandez pas comment c’est possible : on s’en fout après tout, c’est cool, non ?
Mais je ne suis pas limité, pour augmenter ma masse, à simplement manger de bons petits plats. Je peux absorber tout ce qui est organique, et surtout, tout ce qui est animal. En d’autres termes : oui, je tue les humains pour les manger, ça m’arrive. Ou plutôt, lorsque je tue un humain, je fini par le manger. C’est du gâchis, sinon. Et pour manger un humain, je ne suis pas obligé de le faire tranquillement par ma bouche : mon corps peut simplement absorber la matière par n’importe où. Si je vous fais un câlin, faites attention, je peux vous manger en une seconde.

Tel un crocodile à New York Giphy
*whispers JoJo*

No Brains

En mettant deux doigts dans le nez de quelqu’un, je peux remonter jusqu’à son cerveau et m’y connecter. J’essaye de ne pas trop utiliser cette technique, car si elle me permet d’obtenir des informations en fouillant le cerveau de ma victime, je ne peux pas obtenir quoi que ce soit de précis. J’ai plus des souvenirs, des impressions, des habitudes qui font dès lors partie de moi (dans mon histoire notamment, ce que je gagne en utilisant cette technique, c’est de savoir trouver mon chemin et des codes d’entrées dans un laboratoire). Et puis, honnêtement, c’est très bizarre d’avoir les sensations de deux corps en même temps, surtout quand l’un des corps est en train de souffrir atrocement parce que quelqu’un fouille son cerveau. Ma victime ne se remet jamais de cette épreuve, aussi je l’utilise en dernier recours si je procède à un interrogatoire.
Mais ce n’est pas tout, évidemment. En me connectant à de nombreux cerveaux lors de mes missions pour mon Parrain, j’ai appris à copier ces cerveaux. Cela ne veut pas dire que j’ai gagné toutes leurs connaissances, mais j’ai gagné des « bases » de personnages ; en quelque sorte, je peux changer la structure de mon cerveau pour devenir un excellent comédien. J’ai différentes bases : l’homme d’affaire, le musicien, le mafieux… j’ai aussi copié des cerveaux de femmes, me rendant d’agir comme elles, et des cerveaux parlant d’autres langues, ce qui fait que je suis polyglotte, me permettant d’avoir mes accès un peu partout dans Hatfield.
De manière plus générale, mon cerveau absorbe toujours les données aussi bien que celui d’un jeune enfant : j’apprends donc énormément de choses extrêmement vite.

Faceless

Comme je l’ai dit, je peux parfaitement contrôler mon corps. Et cette capacité me permet donc de modifier l’apparence de mon visage. Je ne peux pas copier l’apparence d’une autre personne (ou, en tout cas, cela me prendrait très longtemps et beaucoup de concentration), mais je peux avoir l’air d’être une toute autre personne que moi-même. En changeant la couleur de mes yeux et de mes cheveux, la forme de mon visage, de mon nez, de ma bouche, ma taille générale, mes vêtements, voir mon sexe, je peux devenir tout à fait quelqu’un d’autre. Cela peut être extrêmement pratique pour disparaitre lors d’une course-poursuite, pour faire des filatures ou simplement pour me fondre dans une foule où je n’aurai pas eu ma place.

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Que ferait-on sans les gifs de Prototype ?

Et, combiné à ma capacité précédente me permettant de parler de très nombreuses langues et de connaitre des secrets inviolables, imaginez l’atout que je suis pour le Parrain…

Size Matters

Que ce soit en combat ou en infiltration, la taille, ça compte. Et moi, je peux changer la mienne. Pour réduire ma taille, je peux faire en sorte de mesurer un mètre de haut, et que ma silhouette soit proportionnelle à cette taille. Mon volume est alors fortement réduit, ce qui peut me permettre de me cacher, en modifiant aussi ma forme, dans des espaces très petits.
Inversement, je peux agrandir mon corps. Cela peut être utile pour terroriser mes adversaires mais aussi pour les surpasser une fois en combat. Car une main qui fait votre taille, ça peut faire mal. Et oui : je peux mesurer une dizaine de mètres de haut une fois passé à ma taille maximale. Je suis vraiment un fucking géant.

Tentacles

Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas limité à la ressemblance à un humain. Aussi, je peux me faire pousser d’autres membres à partir d’à peu près n’importe quel endroit de mon corps. Donc je peux devenir un véritable bouquet de bras – mais aussi, comme vous l’aurez compris au titre de ce pouvoir, une avalanche de tentacules. Je suis donc extrêmement dangereux, car combiné à mon Weapon of Choice, je peux me transformer une atroce roue pointue de la destruction.
Mais, je l’ai déjà dit, je peux entièrement modifier la structure de mon corps. Et donc, si je veux faire apparaitre une bouche, un œil, une oreille au bout de ma main, je peux ! Je peux faire apparaitre un visage sur mon torse, si je veux, de toute façon, rien ne m’arrête.

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Et aussi, ça.

Nightmare

C’est une technique très particulière, mais son objectif est de terroriser ma cible. Je plante mes doigts dans ma cage thoracique avant de l’ouvrir comme des volets. Et l’intérieur, et bien… je préfère ne pas décrire ce que vous pourriez y trouver.

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Animals

N’épiloguons pas : je peux utiliser des capacités spécifiques aux animaux. Un odorat ou une ouïe surdéveloppés, la nyctalopie, une peau waterproof… bref, si les animaux en ont, je peux en avoir.

Monsters

La voix dans ma tête… Cet instinct de monstre qui sait parfaitement utiliser mes capacités. Si vous le sentez dans vos tripes, alors vous n’imaginez pas à quel point je peux le ressentir, et à quel point la voix se manifeste.
Avec cet instinct, je peux aussi ressentir des choses que les hommes ont oubliées : les émotions des personnes autour de nous, par exemple. Pouvez-vous sentir que quelqu’un est en colère contre vous simplement parce que cette personne est proche de vous, et ce, sans l’avoir vu au préalable ? Pouvez-vous sentir les envies meurtrières de votre adversaire ? Moi, je peux.
Je peux aussi, évidemment, « communiquer » avec tous types d’animaux avec mon langage corporel, et surtout, communiquer avec les monstres.

Monster

C’est ma technique la plus puissante, avec laquelle je prends la forme finale du monstre. Je perds ma capacité à penser clairement, mais je gagne en puissance, en instinct, en agressivité… je deviens le prédateur ultime. Je deviens le monstre.


Bon, après lecture de tout ça, ne me dites pas vous que vous n’y avez pas pensé… alors oui, je vous le confirme : mes pouvoirs font de moi une véritable bête de sexe.


Physique

En lisant mon histoire, vous aurez pu comprendre que mon physique n’est pas exactement le mien : j’ai l’air plus vieux que je ne le suis, et même, je ne sais pas si je ressemble à qui je suis. Ce dont on peut être sûr, c’est que j’ai l’air d’un homme de trente-huit ans ou plus, aux cheveux sombres relativement courts et avec un bouc indomptable ornant mon menton.
Mon corps est musclé, car un corps musclé est toujours plus efficace. Je mesure environ 1m80, mais ma taille varie souvent selon la situation et selon l’effet que je veux avoir sur mon interlocuteur.
Pour ce qui est de mes vêtements, je porte très souvent un costume deux pièces afin de m’accorder au dress-code de la Famille, ainsi que pour garder un certain style. Lorsque je suis seul chez moi, je suis dans une veste et un pantalon de costume semblables à ceux que Papy Mu m’avaient offerts après ma renaissance. Mais mes vêtements ne sont pas de véritables vêtements : ce sont des espèces d’excroissances de peau ayant une texture proche de celle d’un tissu, mais bien reliés à mon corps. Mes vêtements sont donc une peau recouvrant mon autre peau (un peu comme un prépus. Oui.). Autrement dit : je suis toujours nu.

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Bref. Je porte constamment des lunettes de soleil afin de cacher mon regard, qui peut ne pas être très humain à certains moments. En mission, j’essaye de garder un visage assez vide d’émotion afin de rester professionnel. Mais je suis quelqu’un de, globalement, assez jovial. Aussi, il m’arrive de sourire très souvent – mais mon sourire peut s’avérer avoir une connotation carnassière. Car parfois, j’ai l’air heureux en faisant des choses qui pourraient être considérées comme terriblement mauvaises. Généralement, j’ai donc un air blasé qui peut aisément se changer en sourire.
Mes déplacements sont très différents de ceux d’un être humain, car marcher n’est pas vraiment naturel pour moi. Je préfère me déplacer très vite en me mouvant à l’aide de mes pouvoirs, en modifiant ma structure corporelle. Mais je sais aussi marcher bien sûr, et quand je le fait, et bien, j’ai une étrange prestance animale.
De façon plus générale, je dégage une aura sauvage liée à ma nature de monstre. Lorsque l’on me voit, il est facile de comprendre que je suis puissant, et que je suis dangereux.

Ha, et voilà Papy Mu :

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Mental

Peu importe quel cerveau j’adopte, je suis toujours un monstre : ma survie passe avant celle de n’importe qui d’autre. Je peux tenter de protéger mes alliés, mais si je sais que j’en mourrais, je ne le testerais pas. Mon instinct de survie prendra le dessus.

Mais il y a bien des cerveaux que je préfère, notamment un que je porte quasiment en permanence : c’est le cerveau de musicien. Et grâce à mes pouvoirs, je suis un groupe de musique à moi tout seul : avec mes nombreux bras, voire mes bouches multiples, je peux jouer d’autant d’instruments que je le souhaite. Je fais donc énormément de musique pendant mon temps libre, et je vois la vie avec un œil artistique et musical.

De nombreuses personnes que j’ai copiées étaient des fumeurs. Malheureusement pour moi, j’en suis devenu un aussi. J’ai donc très souvent une cigarette à la bouche – mais, bien entendu, ce n’est pas un problème pour moi, puisque mon corps se reforme constamment. Par contre, la drogue ne m’intéresse pas du tout, puisque cela n’a aucun effet sur moi. L’alcool m’intéresse déjà plus : je ne peux pas être bourré, mais je peux au moins en goûter la saveur.

Globalement, j’aime la vie. Car la mort ne m’intéresse en rien, et en tant qu’animal supérieur à tout autre, la vie me sourit bien plus qu’à n’importe quelle autre espèce. Ainsi, je suis généralement heureux.

J’aime me reposer et rester tranquille dans mes égouts, mais j’aime autant partir en chasse. Si je reçois une mission du Parrain, cela ne me pose aucun problème de lâcher tout ce que je fais pour partir sur-le-champ. En effet, le Parrain est l’un des uniques humains que je respecte, et agir sous ses ordres m’apparait comme un honneur. D’ailleurs, il me propose souvent de véritables challenges qui me mènent à utiliser mes techniques pour atteindre mes cibles.

En tant que créature des souterrains, je préfère les petits espaces, surtout ceux restant au loin de la lumière du soleil. Je vis dans les égouts car je m’y sens chez moi : j’y suis né, j’y ai vécu, j’y suis mort. J’y suis revenu. J’y suis devenu le monstre. J’aime donc être dans les coins sombres, et si je dois simplement être présent aux côtés du Parrain pendant l’une de ses négociations, je me placerais dans l’ombre, dans un coin, là où je peux rester peu visible. Là où je peux passer quelque peu inaperçu. Pour mieux sauter sur mon adversaire. Pour mieux le terroriser lorsque j’apparais à sa vision.

J’ai donc passé trois ans de ma vie à travailler pour le Parrain. Ces années ont fait de moi la personne que je suis, autant en tant que monstre en apprenant à utiliser mes pouvoirs qu’en tant que membre d’une organisation en obéissant à l’homme que je respecte le plus. Et travailler dans la mafia donne à voir un autre côté de Hatfield, cela fait rencontrer de nombreuses personnes que l’on n’aurait pas rencontré autrement. Autrement dit : le grand public ne me connait pas, mais certains chefs de gang me reconnaitront et seront terrifiés à l’annonce que je les poursuivrais.
C’est d’ailleurs pendant ces années de service que mon nom de mafieux est apparu. Pourquoi Shades ? C’est très simple. Je suis le shady dude au fond de la pièce avec ses shades. Pour faire simple, c’est parce que j’ai des lunettes de soleil, même en intérieur.

Bref. Je suis sympa avec les gens que je peux respecter, les autres, je ne vous considérerais même pas – je pourrais vous voir de la façon dont vous voyez un animal de compagnie, une vache, une fourmi. Peut-être comme une mouche énervante. Prouvez-moi votre valeur, montrez-vous assez intéressant pour attirer ma curiosité, et peut-être que je pourrais vous voir.







Sachez déjà que je ne m’excuse en rien d’avoir écrit une fiche aussi longue. Elle est absolument magnifique, j’en suis très fier.

Ensuite, et bien, je suis un DC ! Hahaha… mais le DC de qui, vous demanderez-vous ? (Bon, je pense que vous avez deviné mais…)
Afin de vous aider si vous ne savez pas encore, je vous propose donc ce léger indice.

Un léger indice:

Bon, par contre, je m’excuse pour les musiques, elles tournent en boucle, on est obligé de les arrêter manuellement… Mais, c’est pas trop grave, au moins le lecteur est joli, il fait professionnel.

Ha, et au fait, pour les membres du staff… ne vous faites pas chier à tout lire, c’est vraiment très long… De toute façon, vous savez très bien que je vais m’auto-valider, alors, ne vous embêtez pas à tout lire si vous avez la flemme x)

Code by Kuro

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Luciano Valente
Luciano Valente
Le Parrain
Messages : 75
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Jeu 5 Jan - 16:03
You're in my team bro
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Gordon Wolfe
Gordon Wolfe
Light Blue
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Date d'inscription : 15/10/2016
Groupe : Light
Jeu 5 Jan - 19:22
Wow, mais quelle fiche tout à fait magistrale! (Sans aucune auto-congratulation.)

Bien entendu mon cher moi-même, tu (je?) es validé!

Je tiens cependant à m'excuser pour la partie en italique qui n'a, de toute évidence, aucune raison d'être en italique... ce n'est pas un effet pour la blague sur l'Italie, c'est bien un bug du forum, qui refuse de me laisser en paix et rajoute de triplette de i /i sans aucune raison dans des endroits parfaitement mystérieux de ma fiche.

Bref, bien entendu, Al, tu (je?) as le droit à RP d'intégration - avec Luciano ci-dessus présent.

A bientôt pour de nouvelles aventures!


Bravo!!!



Bienvenue et félicitation pour ta validation! Tu peux désormais créer ton carnet de bord et faire ta fiche de relations! Tu peux aussi commencer dès maintenant à RP! Si tu cherches un partenaire, tu peux toujours effectuer une demande.
Sur ce, nous te souhaitons un bon moment sur notre forum! Amuses toi bien!



PS pour Luciano: tkt patron
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